Un krach boursier qui se prépare pour de bon ?

Les gérants des sociétés de gestion et les experts boursiers espèrent une sortie à la hausse des niveaux clés des principaux indices boursiers car ils pensent que les catalyseurs à la hausse sont sains. Au niveau technique, il n’y a pas d’alerte rouge en données hebdomadaires sur le S&P 500. Quant au DAX et CAC 40, la tendance baissière est neutralisée. Tout est en place pour retrouver le sourire. Toutefois, octobre est un mois historique au niveau des krachs boursiers. Voici des événements à risque qui peut mettre à terre les marchés financiers et casser le moral des investisseurs pendant un bon bout de temps.

Faillite éventuelle de la Deutsche Bank

Les problèmes de la Deutsche Bank ne datent pas d’hier. Malheureusement, les médias mainstream sont surpris et leurs informations sont souvent imprécises. À force de tourner autour du pot et manipuler l’opinion publique, ce n’est pas étonnant. Comme le dit si bien Simone Wapler de la Chronique Agora, Deutsche Bank est un méga hedge fund et je fais le pari que certains produits dérivés échappent au contrôle des autorités de marché. Le poids prépondérant des produits dérivés dans le système financier pourrait nous mener vers le plus gros effondrement de la Bourse de l’histoire. Ce serait plus pire que celui de 1929.

Quant aux banques françaises dont certains gérants pensent que ce sont des opportunités d’achat, il est préférable de rester à l’écart même si vous pouvez miser sur une reprise technique à la hausse dans une tendance baissière de fond. Tout d’abord, elles ne créent pas de la valeur pour l’actionnaire depuis la crise financière de 2008. Deuxièmement, elles traînent leurs pattes pour transformer leur business model pour faire face à la vague digitale. La réalité est qu’elles ont peur de perdre leur avantage compétitif durable. Dans les trimestres à venir, je ne serai pas étonné qu’elles coupent leur dividende.

Les mauvaises relations entre l’Arabie Saoudite et les États-Unis

L’Arabie Saoudite doit faire à des difficultés financières à cause du krach du prix du pétrole. En 2015, son déficit budgétaire était de 15 % du PIB. Elle ambitionne de diversifier son économie mais cela exige des financements venant de l’extérieur. Selon moi, je vois mal les États-Unis apportaient leur aide suite au procès contre le royaume sur son implication dans les attentats du 11 septembre 2001. Par ailleurs, Barrack Obama, durant ses deux électorats, a dégradé les relations avec l’Arabie Saoudite. Le meilleur exemple est la levée de l’embargo sur le nucléaire iranien.

Pour enfoncer le clou, ses réserves de change ont baissé sensiblement depuis le troisième trimestre 2014. Enfin, l’Arabie Saoudite n’a pas apprécié que le shale oil américain pique ses parts de marché sur le pétrole. On peut considérer que c’est une forme de trahison sur l’accord des années 1970. L’hégémonie du dollar est comptée.

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La Chine : Un arbitre perturbateur ?

La Chine n’est pas parvenue à transformer son modèle économique en privilégiant la demande interne parce que le déficit commercial des États-Unis vis-à-vis d’elle s’est sensiblement creusé depuis 2009. Elle doit faire face à une énorme bulle de dettes à gérer même si les autorités politiques sont conscientes du problème.

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Le yuan fait partie des DTS (Droits de Tirages Spéciaux) depuis quelques jours. En tant que deuxième puissance économique mondiale, la Chine veut challenger le dollar même s’il y a du chemin à faire. Par rapport à ses problèmes actuels, une dévalorisation du yuan serait logique et on pourrait assister à une nouvelle guerre des devises.

Quant à l’utilisation de ses réserves de change majoritaire en dollars, elle ne fera pas l’opération kamikaze de liquider les dollars pour créer des tensions vives. De là à les investir sur les marchés financiers, je serais étonné au vu du krach de leur propre bourse. Par contre, cela a du sens qu’elle investit sur des actifs tangibles.

Le fonds souverain norvégien : Prochain vendeur des marchés actions en Europe

À cause de la spirale baissière du prix du pétrole, le gouvernement norvégien puise énormément sur sa manne pétrolière pour boucler son budget. Cela n’arrange pas les affaires du marché actions en Europe parce que le fonds souverain norvégien est un gros actionnaire de long terme.

Si d’aventure, le gouvernement norvégien continue de souffrir, il peut demander à son fonds souverain de réduire ses positions sur les sociétés européennes du FTSE, DAX et CAC 40. En plus du risque politique via l’émergence des partis populistes, les indices boursiers européens pourraient s’effondrer en cassant des seuils clés.

Surveillez l’or et l’argent en cas de krach boursier

Un image vaut mieux qu’un long discours sur le marché de l’or. Choisissez votre camp : les losers du COMEX et les sages de Shanghai. Les médias mainstream prétendront qu’il faut être stupide d’investir sur l’or.

marché or comex vs shanghai_______________________________________________________________________________

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